jeudi 28 mars 2013

La cuisine italienne

La cuisine italienne est l'une des principales cuisines mondiales. Elle se caractérise par la variété des produits utilisés ainsi que par une grande diversité régionale. Elle repose essentiellement sur la diète méditerranéenne faite de produits frais, mais aussi d'éléments n'en faisant pas partie comme les fromages ou la charcuterie.


Histoire[modifier]

Article connexe : Cuisine de la Rome antique.

La cuisine est un élément important de la manière de vivre des Italiens, reflétant surtout la culture rurale, mais plus encore familiale, maternelle. Les Italiens ont une vision intime, concrète, rassurante de la cuisine. L'accent est moins tourné sur la complexité et la virtuosité d'une haute cuisine étoilée, que sur une qualité et une « justesse » au quotidien. Un plat doit être fait comme il faut, avec sérieux, en respectant les traditions. Le parmesan râpé, le sel, le poivre, le citron, l'huile d'olive ne sont pas permis sur n'importe quel plat. Par contre, on boit plus facilement le vin suivant son goût : blanc ou rouge, avec son plat de viande ou de poisson.Grâce donc à ces pâtes, à Marco Polo tout de même qui ramène probablement le riz de Chine et Christophe Colomb, la tomate, notamment, d'Amérique, la cuisine italienne a su intégrer totalement des produits exotiques qui ont fait ensuite sa réputation internationale. La pizza est devenue un des plats mondiaux les plus connus, citée souvent comme plat national autochtone par beaucoup d'américains.
Introduite par Marie de Médicis, la cuisine italienne a fait sortir la cuisine française du Moyen Âge (usage de la fourchette)2 et est à l'origine d'une nouvelle cuisine française moderne.
On n'aime pas trop l'exotique, les goûts forts, les tranches épaisses, les viandes rouges, mais on apprécie la combinaison subtile de goûts authentiques, sans excès, sans complexité inutile.
Le primo au moins une fois par jour est une ardente obligation à laquelle se soumettent tous les Italiens. C'est le plat principal, dans lequel on puise l'essentiel de ses forces.

Chaque région a ses propres spécialités mais, fait marquant par rapport aux autres pays, possède de nombreux plats communs typiques préparés différemment. Comme pour montrer qu'on est, avant tout, Italien mais qu'on est membre d'une région spécifique. Les recettes de risotto, de pizzapâtessont typiques dans chaque région mais préparées avec des ingrédients et des méthodes souvent très différentes.

Diversité régionale[modifier]



L'Italie est un pays d'une grande diversité. Son long littoral méditerranéen abrite un paysage de plaines fertiles, de montagnes couvertes de forêts et de rochers arides. Depuis la pointe sud jusqu'aux régions préalpines du Nord, le climat varie considérablement et avec lui les cultures locales : le riz, lemaïs, le jambon, sont des produits septentrionaux, tandis qu'olivesblétomates abondent dans la partie méridionale.
C'est en 1861 seulement que les nombreux royaumes, états et duchés (c'est la période appelée le Risorgimento), ont été unifiés en une seule nation. Il n'est donc pas étonnant que chaque région ai conservé ses propres caractéristiques culturelles, que l'ont retrouve dans les pratiques culinaires d'aujourd'hui. Les plats traditionnels sont au centre de l'identité de chaque région. Cela s'explique par la façon dont les recettes sont transmises : enseignés oralement, de génération en génération, rarement consignées dans les livres de cuisine, elles sont perpétuées au sein des familles durant des années, ne subissant pratiquement aucun changement au fil du temps.
La cuisine italienne est une cuisine ensoleillée, parfumée, un mélange d'arômes et de saveurs qui séduit les palais les plus exigeants, quelle que soit la latitude. C'est une cuisine très raffinée et très variée due en grande partie à ses influences régionales allant de la polenta originaire du nord de l'Italie, de la pizza à Naples jusqu'au couscous de Trapani en Sicile.
Les vins italiens et fromages Italiens sont essentiels soit à l'utilisation pour la préparation de plats ou à sa consommation. Cela va du Chianti au Valpolicella et du parmesan au pecorino.

Le Piémont[modifier]


La Vénétie
« La cuisine piémontaise » a bâti une bonne partie de sa renommée par la qualité des produits locaux, dont elle est redevable à la configuration géographique multiforme de la région et de ses plaines, à ses lacs, à ses collines, à ses montagnes. Parmi ses spécialités, il y a les hors d'œuvre, lebeurre qui est largement utilisé, les légumes crus, le « sanato » (veau du Piémont âgé de quelques mois et nourri uniquement de lait) et les truffes. LeSlow Food, le plus bel exemple du Piémont créé par Carlo Petrini, est un mouvement international qui cherche à préserver la cuisine régionale de qualité ainsi que les plantes, semences, les animaux domestiques et les techniques agricoles qui lui sont associés.

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le « risi e bisi » (riz et petits pois) ou la « pasta e fagioli » (pâtes aux haricots).
Outre les poissons de la lagune, le « baccalà mantecato » préparation culinaire à base de morue s'apprécie ainsi que les « moeche fritte », sortes de petits crabes, pêchés deux fois par an lors de leur mue.
Rituel aussi de la culture gastronomique vénitienne : andar per bacari ou andar per cicheti qui signifie prendre l'apéritif dans d'anciennes tavernes(bacari), où les Vénitiens dans une atmosphère de convivialité, grignotent des cicchetti sorte de tapas locaux à base de poisson, servis sur du pain ou des tranches de polenta.
Le Caffè Florian, bien connu de Goldoni, des frères Gozzi et même du goulu Casanova, est une étape indispensable pour déguster un chocolat et les petits gâteaux comme les « bussolài Buranei » dont les Vénitiens sont si friands, surtout pendant le Carnaval où la fête et les passions aiguisent les appétits.

L'Émilie-Romagne[modifier]


L'Émilie Romagne a un patrimoine considérable qui a des racines historiques profondes et qui se répartit de façon harmonieuse sur tout le territoire. Les gourmets seront satisfaits en parcourant la région qui offre un vaste choix de plats typiques avec notamment la charcuterie (mortadelle), le jambon deParme bien connu hors des frontières italiennes, sans oublier bien évidemment le parmesan (Parmigiano Reggiano) produit dans les fabriques artisanales de la région de Parme. Autre spécialité culinaire régionale : le vinaigre balsamique de Modène qui viendra agrémenter vos salades et vos plats avec une saveur toute particulière.

Le Latium et Rome[modifier]

« La cuisine romaine » est simple, saine, nutritive et savoureuse. Elle est très variée : spécialités à base de pâtes, de viande, d’abats et de poissons et quantité de recettes à base de légumes. C’est une cuisine qui respecte les saisons, proche de la nature et du terroir.
Les Romains respectent la tradition culinaire qui impose le jeudi les gnocchi, le vendredi la morue, et le samedi les tripes. La cuisine du Latium est représentée en grande partie par la cuisine romaine dans laquelle sont réunies toutes les spécialités des traditions culinaires de la région en devenant ainsi un riche et savoureux résumé d’une gastronomie variée dans laquelle apparaissent les apports des zones voisines et des autres communautés, la première étant la communauté juive qui a des racines historiques anciennes.
La ville éternelle a toujours été un mélange des aliments venant d'autres lieux depuis que les légions romaines ont commencé à recueillir des recettes et ingrédients, dans certains cas, des cuisiniers des contrées les plus lointaines de l'Empire. En tant que capitale de la nation, Rome a tiré son inspiration culinaire de toutes les régions du nord et du sud, avec une préférence pour les régions proches du Latium.
Rome est connue pour ses « gelati » (crèmes glacées), ses « maritozzi » (brioches aux raisins secs), ses « bignè » (choux à la crème), le gâteau de fruit et de noix au rhum appelé « pan giallo » et un flan trempé de liqueurs sirupeuses appelé « zuppa inglese » et qui n'est pas comme son nom l'indique une soupe anglaise.

La Campanie[modifier]


« La cuisine napolitaine » est réputée pour être une des meilleures d’Italie. De nature gourmande, les Napolitains ont su miser sur une cuisine savoureuse et généreuse, élaborée à partir de produits simples mais qui comble les palais les plus exigeants.
Les bienfaits de la diète méditerranéenne qui est à la base de la gastronomie de la Campanie n'est plus à prouver. Pauvre en graisses animales au profit des graisses végétales, la diète méditerranéenne est riche en légumes, mais elle manque de viandes, notamment les viandes rouges(cette diète consiste à ne manger de la viande rouge qu'une fois par mois et de la viande blanche qu'une fois par semaine). Les plats à base de poisson occupent une place très importante : on utilise toutes les espèces qui foisonnent dans le golfe.
MangiafoglieMange-Feuilles c'est ainsi qu'autrefois on désignait les Napolitains ! On les surnommait ainsi pour l'habitude qu'ils avaient de consommer énormément de légumes, surtout des légumes verts, beaucoup de feuilles notamment les brocolis.
Au début du xvie siècle, pour des raisons encore inconnues, peut-être historiques, sociologiques ou encore économiques, les Napolitains se sont mis à manger et à fabriquer des pâtes. À l'époque, les pâtes étaient considérées comme une spécialité sicilienne. En effet les Siciliens fabriquaient des pâtes mais le peuple n'avait pas les moyens de pouvoir se les offrir. Ainsi au xvie siècle dans la région de Naples, à Amalfi, à Gragnano, à Torre Annunziata, à Torre del Greco, beaucoup de petites fabriques de pâtes (Pastificio) voient le jour. La prolifération de ces fabriques a été favorisée par un microclimat spécifique permettant le séchage rapide de ces dernières ainsi que par l'énorme quantité de blé dur (céréales) produite dans cette région.
Ainsi donc les pâtes se démocratisent, mais les Napolitains ne mangent pas les pâtes comme les aristocrates, contrairement à eux, ils les consomment « Al dente » et ils les mélangent à des légumes, à un peu de viande et à un peu de poisson.
Il faut attendre le xviiie siècle pour que le duc Ippolito Cavalcanti, un grand nom de la gastronomie napolitaine, explique dans ses livres destinés à l'aristocratie et à la bourgeoisie montante que les pâtes doivent se manger comme le font le peuple napolitain : « vertes », « pas mures » c'est-à-dire « al dente », car écrivent-ils « C'est ainsi qu'elles sont le plus digestes ! » De plus ils préconisent de les mélanger à des légumes, à de la viande, à du poisson, à l'instar du peuple napolitain. Il faudra attendre le début du xixe siècle pour que cette pratique culinaire se répande dans toute le péninsule italienne et parmi tous Italiens ayant émigré dans le monde entier3.
On a coutume de penser que les couleurs du drapeau italien se retrouvent sur la pizza, la margherita en est l’incarnation parfaite : du vert pour le basilic, du blanc pour la mozzarella, du rouge pour la sauce tomate. Si la carte des pizzas à Naples n’est pas plus forcément plus longue que celle que l’on peut trouver dans les pizzerias en dehors de l’Italie, procédé et savoir-faire sont tout autres ! Une vraie pizza doit avoir été préparée sous vos yeux par un pizzaiolo de métier et saisie quelques minutes seulement dans un four à bois.
À Naples également, vous retrouverez la pizza soufflée Vesuvio, qui n’est pas forcément servie ailleurs dans le pays. La Campanie est connue par ailleurs pour sa mozzarella di bufala (dont le goût n’a rien à voir avec celui des mozzarella d’importation), élaborée à partir de lait de bufflonne. À Sorrente, situé sur dans la baie de Naples on savoure la liqueur de citron « limoncello » et éventuellement sa « crema » (crème de Limocello). Naples est la capitale de l’expresso. Au titre des spécialités napolitaines, remarquons la « sfogliatella », pâtisserie fourrée à la ricotta (fromage blanc), aux raisins secs et aromatisée de zeste d’orange. L’un de ces feuilletés « la sfogliatella riccia », est strié et croustillant, l’autre « frolla » fait de pâte sablée est plus mou et s’effrite facilement.
Un menu napolitain peut commencer par une belle « mozzarella in carrozza » (mozzarella fondante, parfumée à l'origan et panée), obligatoirement des anchois, et continuer avec une entrée à choisir entre « spaghetti alla puttanesca » (sauce à base d'anchois, câpres et olives) ou avec les clovisses, ou bien des maccheroni au ragoût napolitain, dont la préparation requiert encore de nos jours plusieurs heures et en fait ainsi un digne antagoniste du ragoût à la bolognaise. Comme plat principal nous conseillons « l'impepata di cozze » (moules à l'ail et au poivre) ou bien les rougets en papillote. Ensuite, pour « se refaire la bouche » après tant de plats de poisson, il n'y a rien de mieux qu'un bon fromage affiné. À Naples vous pouvez choisir entre la « scamorza » (fromage du type de la mozzarella au goût légèrement fumé) et le « caciocavallo » (de forme rectangulaire).

Les Pouilles[modifier]


Par conséquent, vous trouverez tous les légumes de saison, chou vert, navet, poivrons, aubergines, artichauts, toutes les légumineuses, les pois à partir de fèves, de lentilles et les haricots, tous les produits de la mer, en particulier l'Adriatique (ces derniers ont une caractéristique particulière qui les distingue).La cuisine des Pouilles est surtout caractérisée par l'accent mis sur les produits frais, à la fois terrestre et maritime, et le fait que tous les ingrédients sont précisément destinés à renforcer les saveurs et de ne pas modifier la base des produits utilisés. Elle fait partie du régime méditerranéen qui en a fait sa base.
En outre, les recettes varient d'une province à l'autre et parfois de ville en ville, si bien que les recettes dans les provinces de BariBrindisi et Tarente, situées près de la mer Adriatique, ne sont pas les mêmes que dans la province de Foggia, plus accidentée, et de Lecce, la Florence du sud.
Il existe de nombreuses recettes qui ont cette cuisine, qui a aussi une caractéristique qui les distingue des autres, proposent des plats différents en fonction des saisons, de sorte que pendant les saisons chaudes, à savoir le printemps et l'été, la préférence est donnée aux légumes et au poisson, ainsi que pâtes faites maison servies avec différentes sauces, seules ou combinées avec des légumes ou du poisson.
Le plat le plus typique est l'« Orecchiette à la sauce de viande de cheval », la recette est maintenant largement répandue dans tous les livres de cuisine, mais ils sont moins connus que les « Orecchiette avec les feuilles de navet », la « chicorée avec la purée aux haricots », et ceux qui relient la zone de la Méditerranée, tels que les « Cavatelli aux moules » ou le « riz au four ».

La Sardaigne[modifier]


La cuisine a une forte influence du temps de la République de Gênes et est fortement basée sur la pêche notamment le thon rouge, le cœur de thon, musciame, sans parler du « cascà », un couscous de son avec des légumes, originaire du peuple tabarchins « il tabarchino » (dialecte parlé en Sardaigne).« La cuisine de la Sardaigne » est basée sur la diète méditerranéenne, donc les fruits de mers et les fromages sardes sont très utilisés dans la préparation des plats. Le pecorino sarde DOC est mondialement connu, il est fait avec du lait entier de brebis et conserve les arômes des herbes broutées non polluées. Il a une forme cylindrique et dépasse rarement les 3 kg. C'est un excellent fromage de table mais sa polyvalence permet aussi de le déguster rôti ou rapé. Sans oublier la ricotta (au goût très doux), elle est souvent mélangée à d'autres aliments goûteux (sucre, épinards…). La ricotta fait partie des ingrédients de très nombreuses préparations sardes et italiennes.
Le golfe d'Orosei est la porte d'entrée du Barbagie dans le cœur de l'île, où la cuisine provient d'une tradition antique pastorale et rurale, notamment pour la stufata de mouton, le pain, le pain carasau et ses variantes, le guttiau (chauffée au four avec de l'huile d'olive et du sel). Le pain carasau est un pain unique, il a la forme d'un disque mince très croquant, obtenu par la double cuisson dans le four.
D'autres types de pain existent, le civraxiu pistoccu (une grosse miche de pain qui se mange en tranches), ainsi que le sas coghoneddas, le pain delentu, le pain d'Ottieri... Tous préparés de différentes façons, ils accompagnent la table sarde, et font partie d'une tradition séculaire en Sardaigne.

La Sicile


De la civilisation grecque, il reste surtout la cuisson grillée, l'utilisation de l'origan, les olives et l'utilisation diffuse de légumes comme l'aubergine, la reine de la cuisine sicilienne. Les Arabes, peuple d'agriculteurs, introduisirent en Sicile la culture de la canne à sucre, du riz et des agrumes. L'influence arabe se retrouve principalement dans la pâtisserie, la cassate elle-même, un dessert typique de Sicile, doit son nom au mot arabe « quasar » (casserole) qui indique le moule rond que l'on utilise pour la préparer. Le terme massepain également dérive de l'arabe « Martaban ».La cuisine sicilienne est étroitement liée à la fois aux événements historiques et culturels en Sicile, ainsi qu'à la vie religieuse et spirituelle de l'île.
Au cours des siècles, différentes civilisations se sont succédé dans cette île : ElymesPuniquesGrecsRomainsByzantinsArabesNormands,Français et Espagnols4 ont laissé d'importantes traces de leur passage et la cuisine sicilienne en est ressortie colorée, épicée et fastueuse et étroitement liée aux vicissitudes historiques, culturelles et religieuses de tous ces peuples.
La culture culinaire régionale est complexe et variée, en effet les contributions de toutes les cultures qui se sont installés en Sicile dans les deux derniers millénaires. Les habitudes alimentaires des délicatesses de la Magna Grecia Monsù, les chefs français des familles nobles, les influences arabes, les abats cuits dans la rue venant des origines juives, l'ensemble contribue à la cuisine variée et raffinée de la Sicile.
Dans la cuisine sicilienne on utilise uniquement l'huile extra vierge d'olive, à la fois pour la cuisson et l'assaisonnement. Le beurre est très peu utilisé, le suif est utilisé uniquement pour adoucir la pâte pour les confiseries.
Les principaux ingrédients sont principalement les légumes, la pêche (poissons, mollusques et crustacés). La viande est rarement utilisée, et principalement sous forme d'abats. Le poisson est traditionnellement présent dans les restaurants siciliens, servi frais, parfumé à l'huile d'olive, ail, câpres, olives, chapelure et orange.
Les plats sont complétés par les herbes qui poussent en abondance : le basilic, le persil, feuilles de menthelaurier sauceoriganromarinsauge, oignons sauvages, graines de fenouil et le fenouil, le long de jasmin, noix de pin, raisins secs, mie de pain « muddica », zeste d'orange, jus de citron... Les câpres, l'ail et les oignons sont aussi souvent présentes dans les préparations culinaires.
Sont très utilisées, les amandes, les noisettes et la pistache, tant dans la préparation de friandises et de boissons à saveur ainsi que pour le riz et les pâtes.
Au milieu du repas se placent les pâtes, ou un plat de haricots (fèves fraîches, les haricots secs, lentilles, orge, pois chiches). Dans la province de Trapani le couscous aux poissons, avec de la semoule de blé dur.
Le pain est principalement utilisé pour accompagner tous les repas, et consommé frais. Sur l'île, il existe de nombreuses variétés de pain, souvent parsemé de graines de sésame (connu sous le nom « pointe » ou « Giuggiulena »). Le pain se trouve dans de nombreux rituels sacrés.
L'île produit enfin les différentes variétés de fromage (vache et de brebis), elle a également une tradition viticole forte, avec 28 variétés de raisin, 21 vins DOC et 7 millions d'hectolitres de vin produits chaque année.
Ainsi que des gâteaux (frits, cuits au four puddings), souvent avec des fruits et des noix. Souvent liés à des traditions religieuses, les douceurs siciliennes sont très présentes. Principalement utilisé la ricotta, le miel, mais aussi le chocolat de Modica artisanal, pour le célèbre et exclusif « Setteveli ».
Les glaces sont des éléments importants de la vie quotidienne en Sicile, et sont déclinées de façon différentes : c'est en Sicile qu'a été inventé au xviie siècle la production moderne de la crème glacée5.

Menu typique[modifier]

Un menu italien traditionnel se compose généralement de :
  • Aperitivo: petit loppé avant le déjeuner ou le dîner, quand vous mangez stuzzichini accompagné d'un verre de vin, un cocktail ou un spritz. Est présente uniquement dans des déjeuners ou dîners importants. Les jeunes au lieu de l'utiliser comme un motif de réunion avant le dîner (dans ce cas a lieu dans un Bar ou una Enoteca, le plus souvent dans le centre de la ville)
  • Antipasto (hors-d'œuvre) ; habituellement trouvé seulement dans les occasions importantes
  • Primo (entrée chaude) :
    • Pâtes (pasta) sous toutes leurs formes, longues (le standard est alors les spaghetti et les tagliatelle, avec des dérivés de grosseur variable portant différents noms) ou courtes (le standard est alors les penne ou les rigatoni) ou plates (les lasagnes généralement cuites au four), ou même farcies (les ravioli) ;
    • Riz (cuisiné en risotto) ;
    • Gnocchi (petites boulettes de pomme de terre ou de semoule de blé) ;
    • Potages (différents types de pâtes, farcies ou non, cuites dans un bouillon), ou soupe minestrone avec pâtes très courtes, ou riz, ou bien sans aucun des deux) ;
  • Secondo (plat de résistance, de viande ou de poisson), servi avec un contorno (garniture de légumes, cuits ou en salade) ;
  • Formaggio (fromages): pas toujours ou à l'intérieur de le secondo;
  • Dolce (dessert) soit un gâteau soit des fruits (Frutta) ou bien les deux ensemble (les fruits en dernier) ;
  • Caffè Espresso (Expresso) et/ou Liquore (Liqueur) comme la grappa, l'amaro, le limoncello.


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